La gestion de l'eau domestique dans le territoire de Belfort

Publié le par Faure-Vauclair-Kalynychenko

Bassin qui alimente le réseau de Feeder de Mathay

  

Les trente communes du Territoire de Belfort ont la chance de bénéficier de cinq sources différentes. Tout d’abord, la nappe phréatique de la Savoureuse alimente treize communes, deuxièmement le réseau de Feeder de Mathay est réservé à huit communes, puis le réseau du puits de Morvillars pour trois, ensuite le réseau Nord et Ouest également et enfin le réseau Est qui en alimente deux . L’eau arrive dans des stations de traitement d’eau, elle est alors traitée puis redistribuée à 18 750 foyers. Durant l’année 2006, notre classe de 2°F a visité l’usine de traitement de l’eau du Territoire de Belfort dans le cadre d’une étude sur le développement durable. Nous avons donc appris que tout d’abord les employés vérifient la turbidité de l’eau, c’est à dire sa propreté. D’abord ils éliminent un maximum de matières organiques en mélangeant l’eau à de l’ozone, fabriqué sur place en faisant passer du dioxygène dans un champs magnétique. Ensuite, ils font passer l’eau dans des sels minéraux pour l’éclaircir et la nettoyer. Pour finir, ils mettent du chlore (3ml/m3 ) en quantité pour qu’il en reste jusqu’à ce que l’eau arrive chez les particuliers. Le chlore élimine ainsi le peu de matières organiques restantes. Quand l’eau arrive chez les particuliers, l’eau est alors parfaitement potable.

Normalement l’eau ne manque pas dans le Territoire de Belfort, cependant durant l’été 2003, le Territoire a connu une pénurie. En effet, pendant l’année 2002, le mois d’Octobre, Novembre et Janvier 2003, l’eau est tombée plus abondamment que d’habitude, mais durant le mois de Février il n’est tombé que un quart de la moyenne et en mai de même. C’est pour cela que le Territoire a subi des restrictions d’eau. Tout d’abord le 18 juillet 2003, est mise en place une limitation de consommation d’eau à usage domestique (lavage de voiture), de loisirs (piscine). Cela concerne aussi les domaines agricole et industriel. Puis le 14 août 2003, la situation ne s’étant pas améliorée depuis le mois de juillet, une suspension provisoire des usages de l’eau et une interdiction de la pêche limitent les habitudes des habitants du Territoire. Onze jours plus tard, une autre mesure plus restrictive est prise qui remplace et annule l’arrêté précédent (arrosage interdit) .Pour finir, une prolongation de l’arrêté est prononcée le 16 septembre 2003. A cause de la sécheresse, durant cette année 2003, les agriculteurs ont perdu 6% de leur revenu.

Contrairement à l’année 2003, en 2007, il a plu davantage que la moyenne en janvier. Les réserves en eau de terre se sont remplies. Donc s’il pleut normalement durant les mois qui viennent, le Territoire ne devrait pas manquer d’eau cet été.

Faure Louise-Vauclair Fiona-Kalynychenko Valéria

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